PRÉAMBULE
Égaré par la vie, je m’enfuis dans un silence qui m’affecte avec des repères qui s’estompent.
Quelque chose est cassé et me donne l'envie de me réfugier sur les fondamentaux.
Une vieille optique-jouet aux rendus difformes et flous sera cet outil dérisoire mais adéquat pour me ressaisir.
Ensuite je devrai m’égarer sur une île méditerranéenne qui est forcément la meilleure des réponses possibles à ma mélancolie.
Il restera à trouver de nouvelles résonances pour donner du sens à mon monde de plus en plus en guerre contre lui-même. La montagne sera le lieu pour reconstruire surtout avec le nom que je porte.
Quelque chose est cassé et me donne l'envie de me réfugier sur les fondamentaux.
Une vieille optique-jouet aux rendus difformes et flous sera cet outil dérisoire mais adéquat pour me ressaisir.
Ensuite je devrai m’égarer sur une île méditerranéenne qui est forcément la meilleure des réponses possibles à ma mélancolie.
Il restera à trouver de nouvelles résonances pour donner du sens à mon monde de plus en plus en guerre contre lui-même. La montagne sera le lieu pour reconstruire surtout avec le nom que je porte.
AUX SENTIMENTS*
Les images contournent le volcan, elles formulent ma colère transformée face au sentiment d’abandon. Le noir de la lave refroidie de l’Etna ressemble au charbon mais il n’en n’est rien.Tout est dur et propre avec la rugosité de cette terre qui m’est étrangère.
Je la vis comme un après-coup sur lequel j’en ferai mon terreau que je sais fertile.
L’outil estropié avec lequel j’ai choisi de questionner le réel me correspond comme corps métaphorique qui rapporte un monde fragmentaire, approximatif et paradoxal. Cet essai s’inspire de l’énergie du volcan dont les fragments-mosaïques que je rapporte, répondent à un besoin de recoller des morceaux afin de recréer de nouvelles formes narratives et des émotions.
Je la vis comme un après-coup sur lequel j’en ferai mon terreau que je sais fertile.
L’outil estropié avec lequel j’ai choisi de questionner le réel me correspond comme corps métaphorique qui rapporte un monde fragmentaire, approximatif et paradoxal. Cet essai s’inspire de l’énergie du volcan dont les fragments-mosaïques que je rapporte, répondent à un besoin de recoller des morceaux afin de recréer de nouvelles formes narratives et des émotions.
Bruno D’Alimonte, 11 janvier 2022
*L’état affectif du sentiment est plus durable car il évolue dans le temps: il naît, grandit et finit parfois par disparaître. Les sentiments nous font vivre de multiples émotions.
Chaque sentiment d’Iddu forme un diptyque ou triptyque qui se veut interconnecté à l’autre pour former un corpus polyptyque.
Dans l’espace, il est intéressant de permettre aux pièces de se poser dans des encoignures, de s’adapter et de questionner les lieux sur leur histoire spécifique pour y greffer un sentiment.
Chaque sentiment d’Iddu forme un diptyque ou triptyque qui se veut interconnecté à l’autre pour former un corpus polyptyque.
Dans l’espace, il est intéressant de permettre aux pièces de se poser dans des encoignures, de s’adapter et de questionner les lieux sur leur histoire spécifique pour y greffer un sentiment.
Note technique
Chaque sentiment d’Iddu est composé d’éléments de 18cm/24cm de surface sous forme d’impression pigmentaire contrecollée sur Dibond et encapsulée par du Plexiglas mat de 3 mm.
Chaque sentiment d’Iddu est composé d’éléments de 18cm/24cm de surface sous forme d’impression pigmentaire contrecollée sur Dibond et encapsulée par du Plexiglas mat de 3 mm.
Sentiments d'iddu 1, diptyque
Sentiments d'iddu 2 diptyque
Sentiments d'iddu 3 triptyque
Sentiments d'iddu 4, triptyque
Sentiments d'iddu 5, triptyque
Sentiments d'iddu 6, diptyque
Sentiments d'iddu 7, triptyque
Sentiments d'iddu 8, triptyque
Sentiments d'iddu 9, triptyque
Sentiments d'iddu 10, diptyque
Sentiments d'iddu 11, diptyque
